Numéro spécial 10 ans – Oncologie digestive : « Ce qui pourrait apporter le plus serait la généralisation du diagnostic moléculaire »

« C’est la localisation pour laquelle cela a le moins évolué ces 10 dernières années. »

Ce qui a changé en 10 ans

C’est la localisation pour laquelle il y a eu le moins d’évolution ces 10 dernières années. Il faut tout de même noter l’irruption de l’immunothérapie, en tout cas dans les résultats d’essais internationaux, même si aujourd’hui cela ne se traduit pas encore par des AMM en France. Elle devrait améliorer le pronostic pour un grand nombre de patients.

Dans 10 ans

Cela doit se traduire dans les faits avec des AMM et des remboursements. De plus, il serait souhaitable de bénéficier d’une meilleure prédiction de l’immuno-
thérapie pour sélectionner les patients qui en bénéficieraient le plus dans cette indication.

Il y a d’autres essais en cours, notamment en association avec la radiothérapie pour les tumeurs localisées.  

« En situation localisée, le protocole de chimiothérapie FLOT est maintenant
la référence. »

Ce qui a changé en 10 ans

Il y a eu beaucoup d’évolution dans ces localisations. 

En situation localisée

Nous avons maintenant un protocole de chimiothérapie plus efficace, le FLOT (trichimiothérapie : 5-FU, oxaliplatine, docétaxel). Il est devenu la référence avec quatre cures avant et après la chirurgie. C’est l’avancée majeure pour les cancers de l’estomac opérable.