- Pour l’oncologie thoracique, le congrès de l’ESMO de cette année a été l’occasion d’un approfondissement des données rapportées au cours des derniers mois, tout en enrichissant nos stratégies thérapeutiques à la fois en situation d’altération moléculaire oncogénique, et avec les inhibiteurs de PD-1/PD-L1 en combinaison avec la chimiothérapie pour les patients dès la première ligne thérapeutique.
- Face à cette modification majeure de nos algorithmes thérapeutiques, ces données sont importantes car elles permettent une meilleure compréhension des facteurs pronostiques et prédictifs pour une sélection plus pertinente des patients.
1 – Combinaisons de l’immunothérapie par atézolizumab avec la chimiothérapie en première ligne
Les combinaisons de l’immunothérapie avec la chimiothérapie à base de platine se positionnent aujourd’hui dès la première ligne thérapeutique des cancers bronchiques non à petites cellules métastatiques. Deux nouveaux essais randomisés de phase III évaluent les associations de l’atézolizumab avec la chimiothérapie, IMPower132 et IMPower130, pour les cancers bronchiques non à petites cellules non-épidermoïdes. Ces essais s’ajoutent aux essais IMPower150, ayant évalué l’association carboplatine, paclitaxel et bévacizumab avec ou sans atézolizumab, et KEYNOTE-189, ayant évalué, en double aveugle contre placebo, l’association sel de platine et pémétrexed avec ou sans pembrolizumab ; ces deux essais princeps ont démontré la supériorité de l’association chimiothérapie et immunothérapie ciblant PD-1/PD-L1 en termes de survie sans progression (SSP) et de survie globale (SG).
L’étude IMPower132 est un essai randomisé de phase III en ouvert évaluant l’efficacité de l’association sel de platine et pémétrexed avec ou sans atézolizumab. Les patients ont été randomisés pour recevoir quatre ou six cycles de l’association, suivis d’une maintenance soit par pémétrexed seul dans le bras contrôle, soit par pémétrexed et atézolizumab dans le bras expérimental. Les critères de jugement étaient SSP et la SG évalués par l’investigateur. Au total, 292 patients ont été inclus dans le bras chimiothérapie et atézolizumab, et 286 dans le bras chimiothérapie seule.
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