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  • Le pémigatinib, inhibiteur sélectif de FGFR1, 2 et 3, permet un taux de réponse de 35 % et un taux de contrôle de la maladie de 82 % chez des patients atteints de cholangiocarcinome avancé ayant une fusion ou réarrangement FGFR2. Ces résultats très encourageants doivent être confirmés dans une étude de phase III, en cours d’inclusion.
  • L’étude ClarIDHY est une étude randomisée de phase III testant l’ivosidénib, inhibiteur d’IDH1, contre placebo, après échec d’une première ligne chez des patients atteints de cholangiocarcinomes avancés avec une mutation IDH1. Cette étude était clairement positive, la survie sans progression, instaurant un nouveau standard de deuxième ligne dans cette population.
  • L’étude de phase III Attraction-03 a comparé le nivolumab, anti-PD-1, à une chimiothérapie de deuxième ligne par taxane, après échec d’une première ligne à base de 5-FU + sel de platine. Le nivolumab permettait une amélioration de la survie globale, et quelle que soit l’expression de PD-L1. De plus, le profil de tolérance et la qualité de vie étaient également en faveur du nivolumab. Ce traitement devrait donc être une option de choix en deuxième ligne des carcinomes épidermoïdes avancés.
  • L’étude de l’ADNtc par une méthode simple et reproductible a été réalisée chez les patients de l’étude IDEA France, qui incluait des cancers coliques de stade III opérés pour recevoir 3 ou 6 mois de chimiothérapie adjuvante par FOLFOX. La présence d’ADNtc en post-opératoire était un facteur fortement associé à une moins bonne survie sans récidive. Cette étude suggère également, sans le démontrer formellement statistiquement, que les patients à faible risque (T3N1) ADNtc+ devraient recevoir 6 mois de chimiothérapie plutôt que 3 mois, alors que chez les T3N1 ADNtc- 3 mois semblent équivalents à 6 mois. En revanche, tous les patients T4 et/ou N2 bénéficiaient du schéma 6 mois, quel que soit l’ADNtc. Ces résultats devront donc être confirmés dans les autres études IDEA et en particulier avec l’utilisation plus large du Xelox avant de pouvoir l’intégrer dans nos pratiques.
  • L’étude de phase III BEACON a testé chez des patients atteints de cancer colorectal métastatique porteurs d’une mutation BRAF V600E, en deuxième ligne de traitement, soit une trithérapie anti-RAF, anti-EGFR et anti-MEK, soit une bithérapie anti-RAF et anti-EGFR, comparés à un bras contrôle, le Folfirini cétuximab. Les deux schémas ont montré un gain significatif en taux de RO, SG et SSP comparés au contrôle, avec une toxicité gérable. Ces deux schémas représentent deux nouveaux standards de traitement en deuxième ligne thérapeutique des patients CCRm BRAF mutés, en attendant l’étude de phase III de première ligne en cours (ANCHOR).

TOP 1 – FIGHT02 : cibler les anomalies FGFR2 dans les cholangiocarcinomes avancés

Introduction

Le cholangiocarcinome est une maladie rare, et dont le pronostic est sombre dans les formes avancées.

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