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  • En première ligne de cancer de l’ovaire, mieux vaut mal recombiner !
  • Enfin un anti-MEK efficace dans les cancers séreux de bas grade.
  • L’immunothérapie prend son envol dans les cancers du col.
  • Validation du Geriatric Vulnerability Score (GVS) chez les patientes de plus de 70 ans.
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TOP 1 – En première ligne de cancer de l’ovaire, mieux vaut mal recombiner !

Un triplé d’essais d’inhibiteur de PARP (PARPi) en première ligne de cancer de l’ovaire à la présidentielle de l’ESMO : du jamais vu en oncologie gynécologique, avec en exergue une étude académique, PAOLA-1, présentée au nom d’ARCAGY-GINECO par Isabelle Ray-Coquard.

Les études PRIMA, VELIA et PAOLA-1

Deux études ont évalué l’ajout d’un PARPi à une simple chimiothérapie carboplatine-paclitaxel :
• PRIMA avec le niraparib en maintenance
• et VELIA avec le véliparib associé à la chimiothérapie avec ou sans maintenance.
PAOLA-1 posait une autre question qui était le bénéfice de l’olaparib en maintenance en plus du standard chimiothérapie + bévacizumab.

Résultats

Les conclusions de ces trois études sont les suivantes.
• Le bénéfice des inhibiteurs de PARP dans la population globale est similaire avec les trois molécules avec un hazard ratio (HR) entre 0,59 et 0,68 et une augmentation de la médiane de PFS de 5,5 à 6,2 mois.
• Le bénéfice est majeur chez les patientes ayant un test HRD (Homologous Recombination Deficiency) positif en utilisant le test Myriad myChoice ; tant en HR (PAOLA-1 : 0,33 ; PRIMA : 0,43 ; VELIA : 0,57) qu’en augmentation de médiane de survie sans progression (SSP) (PAOLA-1 : + 19,5 mois ; PRIMA : + 11,5 mois, VELIA : + 11,4 mois) (Fig. 1). Ces patientes HRD positives représentent environ la moitié de la population et comprennent les patientes avec une mutation BRCA, mais aussi environ 20 % de patientes non mutées (mais HRD +) pour lesquelles un bénéfice important est aussi observé.
• Les patientes avec un test HRD négatif bénéficient peu ou pas d’un inhibiteur de PARP (PAOLA-1 – HR : 0,92 / augmentation de médiane de SSP : + 0,9 mois ; PRIMA – 0,68 / + 2,8 mois ; VELIA – 0,81 / NA).
• Il n’y a pas d’intérêt à associer un PARPi à la chimiothérapie et donc la maintenance est l’endroit idéal pour un PARPi, permettant en plus de sélectionner les patientes qui ont répondu à la chimiothérapie.

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