Les chercheurs de l’équipe d’Eric Tartour (Paris Descartes, Inserm U970 PARCC, AP-HP) en collaboration avec des chercheurs du CNRS ont publié un article mi février dans Science Translational Medicine. Le sujet de l’article était la variation de l’efficacité thérapeutique de certains vaccins anticancer selon le mode d’administration. En cas de cancers dits muqueux (poumon ou sphère ORL), l’administration doit se faire directement via les muqueuses pour être efficace (intranasale par exemple) : la voie intramusculaire ou sous cutanée est inefficace. Les tests ont été réalisés chez la souris, à partir d’un candidat-vaccin contre les cancers muqueux oropharyngés mis au point en collaboration avec Ludger Johannes à l’Institut Curie. Cette différence d’efficacité liée à la voie d’administration est liée, lors du vaccin par la voie muqueuse, à l’expression de l’intégrine muqueuse CD49a qui permet aux lymphocytes T-CD8 de bien migrer dans la tumeur. Les chercheurs ont mis en évidence l’expression élevée de l’intégrine muqueuse CD49a sur les T-CD8 des tumeurs du poumon.
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