Lors d’une chimiothérapie chez une femme en âge de procréer se pose toujours la question de la préservation de la fertilité. Une attitude simple et fréquente est souvent la prescription d’un agoniste de la GnRH (GnRHa) en plus d’une contraception orale. Cependant, leur utilisation reste très controversée. Une large étude bien menée chez des patientes traitées pour un lymphome vient d’en démontrer l’absence de bénéfice.
Cet essai de phase III multicentrique a randomisé 129 patientes âgées de 18 à 45 ans traitées pour un lymphome Hodgkinien ou non-Hodgkinien avec des agents alkylants entre juillet 2002 et avril 2010 en France, en Belgique et en Italie. Les patientes recevaient soit de la triptoréline (GnRHa) à 11,25 mg en injection intramusculaire tous les 3 mois, associée à de l’acétate de noréthistérone (progestatif de synthèse) à 5 mg par jour, soit de l’acétate de noréthistérone seul. L’insuffisance ovarienne prématurée (POF), définie comme un taux de FSH mesuré au moins une fois à un taux ≥ 40 UI/L, était le critère de jugement principal. Les critères secondaires étant le taux de récupération de la fonction ovarienne (FSH ≤ 15 IU/L toute la durée du suivi), la réserve ovarienne (taux d’AMH), le taux de fertilité et la survie sans progression. La durée de suivi médiane était de plus de 5 ans.
La lecture de cet article est réservée aux abonnés.
Pour accéder à l'article complet
Découvrez nos offres d'abonnement
Abonnez-vous à la revue et accédez à tous les contenus du site !
- Tous les contenus de la revue en illimité
- Les numéros papier sur l'année
- Les newsletters mensuelles
- Les archives numériques en ligne
ou
Inscrivez-vous gratuitement sur Onko +.fr et bénéficiez de l'accès à de nombreuses catégories du site !
- Accès aux catégories d'articles exclusives
- Les newsletters mensuelles
- Votre historique de commandes en ligne