Site professionnel spécialisé en Oncologie

Numéro spécial 10 ans – Oncologie médicale : « Nous faisons tous corps pour transformer cette “maladie chronique” en une “maladie curable » »

L’oncologie médicale évolue à un rythme sans précédent tout comme la médecine en général et la science dans son ensemble. Pour essayer de quantifier ces avancées scientifiques et non pas se limiter à faire un “inventaire à la Prévert”, la scientométrie nous propose par exemple la notion de “demi-vie des connaissances” (half-life of knowledge). À l’instar de la demi-vie d’un corps radioactif ou d’un médicament, la demi-vie des connaissances est le laps de temps qui s’écoule avant que la moitié des connaissances dans un domaine donné ne soit remplacée, se révèle obsolète ou fausse. En médecine, cette demi-vie est estimée à 5 ans, en oncologie peut-être plus rapide encore. Nous faisons l’expérience de cette marche en avant en étant confrontés chaque jour à un tsunami de données. Par exemple, Reverdy et al. (1) ont dressé en janvier dernier la liste des nouveaux anti-cancéreux accessibles à la prescription en 2019. On en comptait 29 (et aucun raton laveur A). Pour “simplifier” les choses, ces 29 molécules étaient accessibles à l’aide de quatre modalités distinctes de prescription : 

• AMM, 

• ATU nominative, 

• ATU de cohorte, 

• post-ATU. 

En résumé, ça change beaucoup et vite.

 

Il y a 10 ans…

« De la chimiothérapie classique, de l’hormonothérapie, quelques nouvelles molécules comme trastuzumab et lapatinib pour nos patientes HER2, les premiers TKI avec sorafénib et sunitib, et aussi panitumimab, cétuximab et bévacizumab. »

Alors, qu’est-ce qui a changé et n’a pas changé dans la pratique quotidienne d’un oncologue médical en France entre 2010 et 2020 ? Afin de répondre à cette question, un petit voyage dans le temps s’impose : qu’avions-nous à proposer comme traitement spécifique du cancer il y a 10 ans ? De la chimiothérapie classique, de l’hormonothérapie, quelques nouvelles molécules comme trastuzumab et lapatinib pour nos patientes HER2, les premiers TKI avec sorafénib et sunitib, et aussi panitumimab, cétuximab et bévacizumab. Mais pas grand-chose d’autre… 

La lecture de cet article est réservée aux abonnés.

Découvrez nos offres d'abonnement

Abonnez-vous à la revue et accédez à tous les contenus du site !

  • Tous les contenus de la revue en illimité
  • Les numéros papier sur l'année
  • Les newsletters mensuelles
  • Les archives numériques en ligne

ou

Achetez cet article

Ajoutez cet article à votre panier, procédez au paiement et retrouvez-le dans votre espace.

ou

Inscrivez-vous gratuitement sur Onko +.fr et bénéficiez de l'accès à de nombreuses catégories du site !

  • Accès aux articles des catégories : Etudiants, Le jour où, Cabinet de curiosité, Conseil associé, Doc+, Mémo conseil, Molécule, Revue de presse, Pharmacovigilance
  • Les newsletters mensuelles