La préservation de la fertilité féminine avant un traitement gonadotoxique

Les récents progrès diagnostiques et thérapeutiques des pathologies oncologiques ont permis une amélioration significative de l’espérance de vie des enfants et jeunes adultes atteints de cancers. En conséquence, les questions relatives à la qualité de vie après guérison, et notamment la problématique de la fertilité se sont rapidement posées. Les traitements anticancéreux réalisés ou administrés dans l’enfance ou au cours de la vie reproductive peuvent conduire, chez les patientes survivantes, à une impossibilité de mener à bien leur projet parental après guérison. Ainsi, s’est développée une prise de conscience de l’intérêt de la préservation de la fertilité (1). Contrairement à l’homme, pour qui l’autoconservation de spermatozoïdes est bien établie, la préservation de la fertilité féminine fait souvent appel à des technologies encore considérées pour la plupart comme expérimentales.