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« De nouveaux standards se profilent avec les IAP. »

L’essentiel en un clin d’œil

•  L’ESMO virtuel est loin de la convivialité de l’ASCO avec un congrès sans accès aux vidéos des congressistes et accès au dernier moment aux abstracts. On a plus l’impression d’avoir affaire à une machine à cash qu’à une rencontre scientifique. 

• En ORL, la France et le GORTEC font la course en tête avec trois communications sur les cinq que je vais rapporter. 

• Une fois n’est pas coutume, c’est le localement avancé qui était à l’honneur avec les premiers résultats de l’immunothérapie, décevants, car n’apportant aucun bénéfice en association avec la radiochimiothérapie ou bien à la place du cétuximab pour les patients inéligibles au platine. 

• De nouveaux standards se profilent avec l’augmentation de la survie apportée par le Debio 1143 (premier d’une nouvelle classe thérapeutique ; les IAP pour protéines inhibitrices de l’apoptose) en association avec la radiochimiothérapie, ou bien avec le fractionnement du cisplatine de potentialisation qui permet d’augmenter la dose administrée. 

• Enfin, une étude sur la nécessité de déterminer de façon optimale le statut HPV pour lancer des essais de désescalade.

TOP 1 / Un mauvais signal pour l’immunothérapie en phase avancée

Cet ESMO a envoyé un très mauvais signal pour l’immunothérapie dans les cancers ORL localement avancés traités à visée curative. 

Les cancers à haut risque

Pour les cancers à haut risque, le standard reste la radiochimiothérapie (que ce soit en exclusif, ou en adjuvant), avec du cisplatine à forte dose (trois cycles à 100 mg/m2). Toutes les modalités envisageables de l’immunothérapie avec des anti-PD-1/PD-L1 sont actuellement testées, d’autant plus que l’irradiation pourrait stimuler l’immunité. En effet, les récidives restent fréquentes, de l’ordre de 50 %, et des progrès sont nécessaires. Depuis la démonstration en situation de récidive ou métastatique de l’immunothérapie par les anti-PD-1/PD-L1, il était logique de les tester en phase avancée. Les données dont on dispose actuellement rapportent une excellente tolérance. Restait à démontrer leur éventuelle efficacité. 

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