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ESMO 2019 – Oncologie thoracique

  • Le congrès de l’ESMO 2019 a été marqué par plusieurs résultats majeurs modifiant nos pratiques, à la fois en situation de cancer bronchique non à petites cellules sans addiction oncogénique, avec la démonstration de l’intérêt d’une combinaison d’inhibiteurs de points de contrôle en première ligne thérapeutique, et la remise en cause de l’intérêt de la charge mutationnelle comme marqueur de sélection des patients, et en situation de mutation de l’EGFR, la confirmation de l’osimertinib comme nouveau standard thérapeutique.

TOP 1 – Nouveau standard pour les cancers bronchiques avec mutation de l’EGFR en première ligne

L’osimertinib est un inhibiteur de tyrosine kinase d’EGFR (ITK-EGFR) de troisième génération efficace sur les mutations EGFR communes (L858R, Del ex19) et la mutation de résistance T790M. L’osimertinib est approuvé et disponible en situation de résistance acquise à des ITKs-EGFR de première ou seconde génération avec émergence de la mutation T790M, pour les cancers bronchiques non à petites cellules métastatiques avec mutation activatrice de l’EGFR.

L’étude FLAURA

L’essai de phase III randomisé FLAURA a évalué l’osimertinib dès la première ligne dans cette situation, par rapport à un groupe contrôle traité par erlotinib ou géfitinib. Le risque de progression était réduit très significativement – de 54 % -, avec une survie sans progression médiane de 18,9 avec l’osimertinib contre 10,2 mois dans le groupe contrôle (1).

Analyse finale de la survie globale stratifiée sur l’ethnie et le type de mutation

Lors du congrès de l’ESMO, l’analyse finale de la survie globale stratifiée sur l’ethnie et le type de mutation (L858R vs Del ex19) a été présentée en session présidentielle (2). Le hazard ratio était de 0,799 (IC 95 % : 0,641-0,997 ; p = 0,0462) en faveur de l’osimertinib, avec une médiane de survie globale de 38,6 versus 31,8 mois dans le groupe contrôle (Fig. 1). Après 3 ans de traitement, 28 % des patients étaient encore traités par osimertinib contre 9 % dans le groupe contrôle. Le taux de cross-over dans le groupe contrôle vers l’osimertinib était de 31 %, ce qui est en ligne avec les données de vie réelle.

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