Introduction

Prise en charge du cancer de l’œsophage ou de la jonction œsogastrique

Le risque de récidive après radiochimiothérapie néoadjuvante et chirurgie chez les patients atteints de cancer de l’œsophage ou de la jonction œsogastrique sans réponse histologique complète demeure élevé, de l’ordre de 70 à 75 % (1). Malgré ce taux de récidive important, aucun traitement adjuvant n’a prouvé son efficacité dans cette indication et le standard de prise en charge de ces patients demeure une surveillance simple (2).

Le nivolumab

Le nivolumab, anticorps monoclonal ciblant le récepteur PD-1, a montré son efficacité en deuxième ou troisième ligne chez les patients avec cancer œsogastrique avancé (3, 4). L’intérêt potentiel de cette immunothérapie prometteuse n’avait jamais été évalué en traitement adjuvant.

L’essai CheckMate 577

Objectif et schéma

L’objectif de l’essai randomisé multicentrique international CheckMate 577 était d’évaluer, après radiochimiothérapie néoadjuvante et résection R0, un traitement adjuvant par anti-PD1 (nivolumab) chez les patients avec cancer de l’œsophage ou de la jonction œsogastrique de grade II ou III avec lésions résiduelles à l’examen anatomopathologique de la pièce opératoire.