La plupart des traitements anticancéreux (TAC) ciblent les cellules à division rapide. Leurs effets sur ces cellules du tractus gastro-intestinal peuvent entraîner une variété de symptômes, dont la diarrhée. Aussi, la diarrhée induite par les traitements anticancéreux (DITAC) est un problème fréquent chez les patients atteints de cancer.
Elle est une complication grave et potentiellement mortelle, l’hospitalisation des patients est parfois nécessaire. De plus, la DITAC peut entraîner des retards de traitement et/ou une diminution de l’observance.
Définition et classification
Définition
La diarrhée est définie par l’émission de plus de trois selles de consistance très molle à liquide par jour. Elle est qualifiée d’aiguë lorsqu’elle est d’apparition brutale et qu’elle évolue depuis moins de
2 semaines (1).
Classification
Le système le plus utilisé est la classification Common Terminology Criteria for Adverse Events (CTCAE) (Tab. 1) (2). Celui-ci a ses limites, car il ne prend en compte ni le volume, ni la durée, ni les signes accompagnateurs comme les crampes abdominales. De plus, une diarrhée de grade 2 (qui pourrait être considérée comme peu grave) représente tout de même quatre à six selles par jour en plus de baseline !! En pratique courante, le système de Patient Related Outcome (PRO) est sans doute plus efficace pour grader les diarrhées.
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