- Bien qu’âgées et fragiles, elles bénéficient de la combinaison : l’essai EWOC-1 qui change les pratiques.
- Beaucoup plus fort que les inhibiteurs de PARP : les inhibiteurs de PARP plus anti-VEGF – l’essai AVANOVA2.
- Oui, il y a un avenir après PARP : le Wee1 inhibitor ou adavosertib. Chimiothérapie néoadjuvante + thérapie ciblée, un modèle à perfectionner : l’essai CHIVA.
- L’immunothérapie dans les cancers de l’endomètre : vaut mieux être instable…
1. Bien qu’âgées et fragiles, elles bénéficient de la combinaison : l’essai EWOC-1 qui change les pratiques
L’étude
Le Pr Claire Falandry du CHU Lyon-Sud a présenté les résultats de l’essai EWOC-1 du groupe GINECO qui a été conduit chez des patientes âgées atteintes de cancer de l’ovaire avancé (stade FIGO III ou IV) en deux étapes.
1) Sélection des patientes fragiles parmi celles âgées ≥ 70 ans grâce à l’instrument GVS (Geriatric vulnerability score) qui combine cinq scores d’évaluation :
• autonomie par l’ADL,
• autonomie par l’IADL,
• nutrition par l’albuminémie,
• troubles de l’humeur par l’HADS,
• et immunité par le taux de lymphocytes.
2) Les patientes avec un score (mauvais) de 3 ou plus étaient éligibles dans EWOC-1 et randomisées pour recevoir six cycles de chimiothérapie de carboplatine seul, ou associé à du paclitaxel, soit selon un schéma classique toutes les 3 semaines, soit de façon hebdomadaire (carbopla tine AUC 2 +paclitaxel 60 mg/m², 3 semaines/4).
Résultats et tolérance
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