Des chercheurs de l’équipe de recherche en psychologie QualiPsy de l’Université de Tours et du service d’onco-hématologie pédiatrique du CHRU de Tours ont mené une étude de grande ampleur ciblant les oncologues, en collaboration avec l’association Soins aux professionnels de la santé (SPS) et le soutien institutionnel d’Amgen France. Il s’agissait d’apporter un éclairage sur les leviers à actionner pour améliorer la santé mentale des oncologues, afin de renforcer leur implication dans leur travail. Au total, ce sont 541 professionnels de santé en oncologie, travaillant dans divers hôpitaux français qui ont répondu à 100 questions portant notamment sur la qualité de vie au travail ainsi que sur différentes facettes de leur activité professionnelle et de leur santé mentale. D’après l’étude, le premier constat est plutôt rassurant puisque les oncologues interrogés expriment un niveau plutôt élevé d’épanouissement psychologique (moyenne 3,82 +/- 0,62 sur une échelle en 5 points) ; avec des scores plus élevés pour les hommes et dans les établissements privés. Le second constat montre que plus les indicateurs d’épanouissement psychologique sont élevés, plus les oncologues font preuve d’engagement au travail, d’ajustement dans leurs missions et leurs tâches ainsi que d’empathie vis-à-vis des patients. Le troisième constat porte sur certains leviers majeurs de la santé mentale des oncologues : le soutien organisationnel, la reconnaissance des collègues et le soutien perçu de la direction. À l’inverse, la perception d’un isolement professionnel altère ces dimensions de santé et les attitudes professionnelles des oncologues.
MC d’après le communiqué d’Amgen, de l’Université de Tours et SPS du 3 avril 2025.
