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Fresenius Replay 2024
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Mécanismes de résistance à l’hormonothérapie dans le cancer du sein

Stratégies de contournement et perspectives

Résumé

L’hormonothérapie demeure une pierre angulaire dans le traitement des cancers du sein exprimant les récepteurs hormonaux, avec un effet démontré sur la survie, en 1re et 2e lignes, dans le prisme métastatique. Cependant, l’émergence d’une résistance primaire ou secondaire à l’hormonothérapie reste un problème majeur dans la prise en charge des patientes. Une meilleure compréhension de ces mécanismes de résistance a permis le développement de molécules ciblant spécifiquement ces voies afin de contrecarrer l’hormonorésistance. Cette revue vise à définir les mécanismes de résistance à l’hormonothérapie dans le cancer du sein, et à exposer les stratégies thérapeutiques actuelles, et à venir. 

Abstract 

Mechanisms of resistance to endocrine therapy in breast cancer: avoidance strategies and perspectives 

Endocrine therapy remains a cornerstone in the treatment of hormone-positive breast cancer, with a demonstrated impact on survival, in 1st and 2nd line, in the metastatic setting. However, the emergence of primary and secondary resistance to endocrine therapy remains a major issue in the management of patients. A better understanding of the mechanisms of resistance has allowed the development of molecules targeting these pathways in order to overcome resistance to endocrine therapy. This review aims to define the mechanisms of resistance to endocrine therapy in breast cancer, and to outline current and future therapeutic strategies. 

 

Introduction 

Épidémiologie

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme et reste la principale cause de mortalité. Entre 5 à 10 % des patientes présentent un cancer du sein d’emblée métastatique, tandis que 30 % des patientes porteuses d’une maladie localisée développeront une reprise évolutive avec une maladie métastatique. Les cancers du sein dits luminaux, qui expriment le récepteur aux œstrogènes (REα) ou à la progestérone (RP), représentent 70 % des cancers du sein, soient 35 000 nouvelles patientes en France et sont associés à un meilleur pronostic en comparaison aux tumeurs n’exprimant pas les récepteurs hormonaux, avec une survie globale médiane de 43,3 mois. Si les référentiels thérapeutiques en vigueur recommandent une prescription systématique d’hormonothérapie au stade précoce, et quasiment constante au stade avancé, la quasi-totalité des patientes au stade avancé échappera au traitement endocrinien. Pour ces patientes, il s’agit d’une maladie incurable pour laquelle l’objectif premier reste l’amélioration de la survie concomitamment au contrôle des symptômes et à une conservation de la qualité de vie (1). 

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