Une analyse comparative a examiné les données de 64 patients atteints d’un lymphome à cellules du manteau (LCM) en rechute/réfractaires (R/R) après inhibiteurs de la tyrosine kinase de Bruton (BTKi) qui ont reçu du bréxucabtagène autoleucel (Tecartus®) dans le cadre de ZUMA-2, une étude de phase II internationale multicentrique, à un seul bras et ouverte. Ils ont été appariés à 272 patients ayant subi une transplantation de cellules souches allogéniques (alloSCT) et répondant aux critères d’éligibilité identifiés dans le registre European Society for Blood and Marrow Transplantation (EBMT). Les résultats ont montré que la survie globale (SG) à long terme et la survie sans progression (SSP) étaient similaires dans les deux cohortes. L’analyse a révélé une augmentation statistiquement significative de la SG à 1 an pour le bréxucabtagène autoleucel par rapport à alloSCT (59,2 %) avec un suivi médian similaire de 36,5 mois et 34,1 mois respectivement. Le bréxucabtagène autoleucel était associé à une mortalité sans rechute plus faible (7,1 contre 21,2 %). À 36 mois, la maladie greffon contre hôte (GvHD) était de 16,1 % avec le bréxucabtagène autoleucel et 37,3 % avec l’alloSCT. Par ailleurs, une étude sur le rapport coût-efficacité par rapport au traitement standard pour le traitement de deuxième ligne des patients atteints d’un lymphome à grandes cellules B en Italie a démontré qu’il s’agissait d’une alternative rentable.
MC d’après le communiqué de Gilead Kite du 9 avril 2024.