Maladie encore sous-diagnostiquée, le lymphœdème toucherait environ 200 000 personnes en France, majoritairement des femmes. À l’occasion de la Journée mondiale du 6 mars, le service de lymphologie de l’Hôpital Cognacq-Jay, Centre de référence national, rappelle l’importance d’un diagnostic précoce et d’une meilleure formation des professionnels. Le lymphœdème peut être primaire (anomalie constitutionnelle) ou secondaire, souvent consécutif à des traitements oncologiques. L’examen clinique, signe de Stemmer, la lymphoscintigraphie ou la lympho-IRM permettent d’objectiver le diagnostic. Une prise en charge pluridisciplinaire permet d’en atténuer les effets : soins locaux, compression, éducation thérapeutique, autonomie des patients. L’équipe de Cognacq-Jay organise chaque été à la Villa Cognacq-Jay des séjours spécifiques pour les enfants atteints, centrés sur l’appropriation des soins. En l’absence de traitement curatif, une intervention précoce reste déterminante pour limiter le retentissement fonctionnel et psychologique.
JF d’après un communiqué de la fondation Cognacq-Jay de février 2025.
