Les highlights de l’ASCO-GU 2023

L’essentiel en un clin d’œil

Passionnantes actualités à San Francisco, lors du congrès de l’ASCO-GU 2023 avec potentiellement de nouvelles stratégies thérapeutiques pouvant changer la donne chez nos patients ! 

•  Dans le cancer de la prostate, la place des inhibiteurs de PARP en association avec une hormonothérapie de nouvelle génération se précise chez les patients atteints d’un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration avec l’étude TALAPRO-2 (talazoparib et enzalutamide) et surtout l’étude PROPel (olaparib et acétate d’abiratérone). Arrivée espérée également du rucaparib en monothérapie dans notre arsenal thérapeutique à l’instar de l’olaparib, suite aux résultats de l’étude TRITON3 publiés dans The New England Journal of Medicine chez les patients porteurs d’une altération de BRCA1 et BRCA2 avec un bénéfice net en survie sans progression radiologique en faveur de l’inhibiteur de PARP par rapport à une chimiothérapie par docétaxel.

•  Des promesses également dans le cancer de la vessie avec des stratégies pertinentes de préservation vésicale chez les patients atteints de tumeurs vésicales non infiltrant le muscle où l’immunothérapie pourrait permettre de différer une chirurgie radicale potentiellement morbide et de développer une étroite collaboration entre le chirurgien et l’oncologue médical. Des confirmations avec les résultats négatifs de l’étude IMvigor130 qui s’ajoutent malheureusement à ceux des essais DANUBE et KEYNOTE-361, sonnant probablement le glas de l’utilisation d’une immunothérapie en situation de première ligne métastatique, même si de nouvelles associations avec les anticorps conjugués à un cytotoxique viendront peut-être détrôner la chimiothérapie.