Le CNGE (Collège national des généralistes enseignants) a rappelé le 10 mai dernier qu’en France, le cancer invasif du col utérin touche 3 000 patientes et est à l’origine de 1 000 décès par an. La pratique d’un frottis cervico-utérin est recommandé par la Haute autorité de santé (HAS) à la fréquence d’un tous les trois ans après 2 frottis normaux espacés d’un an, pour les femmes âgées de 25 à 65 ans. On note aujourd’hui que moins de 60 % des femmes ont des frottis réguliers, en particulier dans les milieux sociaux les plus défavorisés. En 2010, la HAS a recommandé le dépistage organisé du cancer du col en plaçant le médecin traitant au coeur du dispositif.
Ainsi, la CNGE :
« – demande que soit rapidement mis en place le dépistage organisé des lésions précancéreuses et du cancer du col de l’utérus tel que proposé par la HAS ;
– demande que le résultat des frottis soit systématiquement adressé au médecin traitant, responsable de la coordination du dépistage, même s’il ne l’a pas réalisé lui-même ;
– encourage les médecins traitants à s’impliquer davantage dans le dépistage, en étant particulièrement attentifs aux femmes socialement défavorisées ;
– rapelle la nécessité de continuer à faire des frottis chez les femmes ayant été vaccinées contre certains virus HPV. »
Pour en savoir plus : www.cnge.fr
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