En France, 2 millions de personnes sont en situation de dénutrition, dont 400 000 personnes âgées à domicile et 270 000 en Ehpad. Selon la Société francophone de nutrition clinique et métabolisme, 40 % des malades atteints de cancer sont dénutris.
Du 12 au 20 novembre a eu lieu la 2e semaine de la dénutrition dans toute la France. De nombreuses opérations ont été organisées pour sensibiliser le grand public et les professionnels de santé aux signes de la dénutrition et comment aider les personnes dénutries. Parmi les événements, des ateliers culinaires avec duo aidant et aidé, des animations dans les hôpitaux, un webinaire de formation et une opération de sensibilisation des aides à domicile, etc., mais aussi un livret de recettes enrichies, créé en collaboration avec Silver Fourchette et préfacé par Guillaume Gomez, a été présenté et a remporté un vif succès auprès du public.
Les nouvelles recommandations du diagnostic de la dénutrition de la HAS, datant de fin 2019, ont été rappelées.
• Le diagnostic de dénutrition est exclusivement clinique, reposant sur l’association d’un critère phénotypique (perte de poids, IMC, perte de force musculaire) et d’un critère étiologique (baisse des apports alimentaires, maladie aiguë ou chronique) chez l’enfant comme chez l’adulte.
• L’albuminémie n’est pas un critère diagnostique ; c’est un critère de sévérité de la dénutrition.
• Le poids doit être mesuré à chaque consultation et/ou hospitalisation et renseigné dans le dossier médical.
• Un IMC normal ou élevé n’exclut pas la possibilité d’une dénutrition (ex. : une personne en situation de surpoids ou d’obésité peut être dénutrie).
Pour en savoir plus : www.luttecontreladenutrition.fr
GM d’après un communiqué du Collectif contre la dénutrition d’octobre 2021.