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Fresenius Replay 2024
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Immunothérapie – Le potentiel d’avoir un effet positif sur le paysage thérapeutique

Les résultats d’une enquête multinationale auprès des prestataires de soins de santé ont révélé que la majorité des participants s’attendent à ce que l’immunothérapie ait un effet positif sur le paysage thérapeutique des patients atteints de cancers à un stade précoce en adjuvant, néoadjuvant et périopératoire, s’ils sont approuvés par les organismes de réglementation. L’enquête, commandée par BMS, a inclus plus de 250 oncologues, chirurgiens et spécialistes aux États-Unis, au Japon, en Allemagne, en Italie et en France qui traitent actuellement des patients atteints d’une maladie de stade I-III dans huit types de cancer différents. Les professionnels interrogés n’utilisent pas toujours un traitement au-delà de la chirurgie : la majorité déclarent utiliser « parfois » des traitements néoadjuvants (62 %), adjuvants (55 %) ou périopératoires (54 %) pour les patients présentant des stades précoces de cancer, soulignant la possibilité d’une intervention plus précoce. Six répondants sur 10 ou plus sont « très » ou « assez » satisfaits des traitements néoadjuvants (67 %), adjuvants (70 %) et périopératoires (61 %) actuels. La satisfaction la plus élevée est retrouvée dans le cancer du sein (87 % de satisfaction en néoadjuvant/adjuvant) et le mélanome (77 % en adjuvant). Dans les cancers du rein et du foie, la satisfaction est sensiblement plus faible (moins de 35 % en néoadjuvant, adjuvant et périopératoire), signalant la nécessité de recherches supplémentaires. Ils utilisent l’immunothérapie à des stades précoces (soit en tant que thérapies approuvées, soit dans le cadre d’essais cliniques), mais pas aussi souvent que d’autres traitements : ils rapportent plus d’expérience avec la chimiothérapie (85, 86 et 73 % en néoadjuvant, adjuvant et périopératoire, respectivement) que l’immunothérapie (48, 65 et 39 %). Les participants voient le plus grand potentiel de résultats positifs dans le mélanome (92 % en adjuvant), le cancer du poumon (89 % en néoadjuvant) et le cancer de la vessie ou urothélial (84 % en adjuvant). Pour eux, les avantages potentiels de l’immunothérapie correspondent à ce qui détermine actuellement les préférences de traitement dans les contextes antérieurs : survie globale plus longue (64 %), survie sans récidive (57 %) et maintien de la qualité de vie (54 %). Ils citent le besoin de davantage de données comme principal obstacle à l’adoption de l’immunothérapie dans les stades précoces du cancer, renforçant l’importance des recherches en cours et des analyses de suivi.

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