ESMO 2024 – Onco-urologie

L’essentiel en un clin d’œil

Nouvelle session de l’ESMO qui soutient désormais largement la comparaison avec le congrès américain (28 publications simultanées des highlights dans de prestigieuses revues cette année, dont 11 dans The New England Journal of Medicine !) et toujours une actualité aussi riche en onco-urologie. 

• Dans le cancer de la vessie, la place de l’immunothérapie adjuvante s’affine et se positionne désormais en stratégie péri-opératoire avec la présentation en plénière de l’étude NIAGARA, première phase III démontrant qu’une immunothérapie par durvalumab peut potentiellement améliorer la survie globale des patients ! Des données complémentaires avec le TAR-200, un système d’administration de chimiothérapie intra-vésical, qui semble se décliner à toutes les sauces dans le carcinome urothélial localisé relevant théoriquement d’une chirurgie radicale avec l’espoir d’améliorer les stratégies de préservation vésicale.

• Dans le cancer de la prostate, le radium-223 fait son grand retour à un stade un peu plus précoce de la maladie avec les résultats positifs de l’étude PEACE-3, en association avec l’enzalutamide, et pourrait être proposé pour nos patients atteints de cancer de la prostate métastatique résistant à la castration (CPRCm), naïfs d’un traitement par docétaxel et dont la situation carcinologique ne relève pas d’une chimiothérapie. Le lutétium PSMA n’est pas en reste à la fois au stade CPRCm avec un nouveau challenger (¹⁷⁷Lu-PNT2002) dans l’étude SPLASH et au stade CPHSm où l’étude UpFront PSMA clarifie les questions d’une éventuelle séquence thérapeutique avec une chimiothérapie par docétaxel.