L’essentiel en un clin d’œil
• L’immunothérapie n’a pas fini de briller en onco-gynécologie. À l’ESMO 2024, les anticorps anti-PD-1 ou anti-PD-L1 changent le standard du traitement du cancer du col localement avancé et celui de tumeurs rares, comme les tumeurs trophoblastiques gestationnelles.
• À l’inverse, les cancers de l’ovaire de haut grade n’ont pas encore trouvé leur inhibiteur de checkpoint.
• De plus, la vague des ADC prend petit à petit de l’ampleur et apporte de belles promesses.
TOP 1 – L’immunothérapie change le standard du cancer du col avancé : essai ENGOT Cx11/KEYNOTE-A18
Depuis 25 ans, la radio-chimiothérapie était le traitement standard des cancers localement avancés du col utérin. Si, à travers le temps, le rapport efficacité/toxicité s’était amélioré grâce aux techniques modernes de radiothérapie, aucun essai de phase III n’avait montré de progrès en survie globale (SG).
L’essai ENGOT Cx11/KEYNOTE-A18
C’est chose faite avec la présentation en session présidentielle de l’essai ENGOT Cx11/KEYNOTE-A18, qui explorait, chez 1 060 patientes atteintes de cancer du col stade IB2-IIB avec atteinte ganglionnaire (44 %) ou III-IVA (56 %), l’ajout du pembrolizumab (cinq cycles à 200 mg/3 semaines et 15 cycles de maintenance à 400 mg/3 semaines) à une chimiothérapie (cinq cycles de cisplatine 40 mg/m2 hebdomadaire) + une radiothérapie externe (90 % IMRT ou VAMT) avec curiethérapie, sous contrôle strict de qualité.
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