L’essentiel en un clin d’œil
• Nous avions écrit que cette année 2023 avait été marquée par un retour remarquable de l’ASCO. L’ESMO 2023 a été loin de souffrir de la comparaison.
• Le congrès en onco-gynécologie a brillé par deux présentations présidentielles et des études qui changent la pratique.
• Après 2023, le traitement des cancers du col de l’utérus et de l’endomètre ne sera plus le même !
TOP 1 – Le traitement du cancer du col de l’utérus au stade initial change
Il faut rappeler qu’à l’ASCO 2023, pour les “petits” cancers du col (stade IA2-IB2 < 2 cm), l’essai SHAPE avait mis en avant que l’hystérectomie simple était moins toxique que l’hystérectomie radicale, ancien standard.
Le congrès de l’ESMO 2023, lui, révolutionne la prise en charge des cancers du col localement avancés traités depuis près de 25 ans par radio-chimiothérapie seule.
L’étude INTERLACE
Dans l’essai phase III INTERLACE, présenté en présidentielle, ont été incluses 500 patientes atteintes d’un cancer du col épidermoïde (82 %) ou adénocarcinome de stade IB1 N+ (< 1 %) ou IB2 (8 %) ou II (77 %) ou III/IVA (14 %), avec une atteinte ganglionnaire dans 57 % des cas. Les patientes ont été randomisées entre radio-chimiothérapie et curiethérapie standard seule ou précédée de six cycles hebdomadaires de carboplatine AUC2- paclitaxel 80 mg/m2.
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