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Fresenius Replay 2024
Fresenius Replay 2024

L’essentiel en un clin d’œil

• Intérêt de la triplette hormonothérapie + docétaxel + abiratérone dans le cancer de prostate métastatique sensible à la castration.

• Les hormonothérapies de nouvelle génération dans la prise en charge du cancer de prostate non métastatique.

• Résultats sur la qualité de vie, les douleurs et la sécurité dans l’essai de phase III évaluant le 177Lu-PSMA-617 chez des patients atteints de cancer de prostate métastatique résistant à la castration.

• Rein : réduction de la toxicité associée à la combinaison ipilimumab-nivolumab.

• Évaluation de l’avélumab en néoadjuvant dans le carcinome urothélial de la vessie envahissant le muscle, non métastatique.

 

TOP 1 / Essai PEACE-1 : intérêt de la triplette hormonothérapie + docétaxel + abiratérone dans le cancer de prostate métastatique sensible à la castration (CPSC)

La prise en charge du cancer de prostate métastatique

Le prise en charge du cancer de prostate métastatique a considérablement évolué au cours des 10 dernières années. Cette prise en charge est restée limitée à la simple hormonothérapie par analogue de la LH-RH pendant de nombreuses années. En 2015, l’implémentation de la chimiothérapie par docétaxel a démontré son intérêt en première ligne chez les patients présentant un cancer de prostate métastatique de haut volume dans l’essai de phase III CHAARTED. En 2017, les essais STAMPEDE et LATITUDE ont démontré l’intérêt de l’abiratérone associée à la prednisolone en première ligne, quel que soit le volume métastatique. En 2018, l’essai STAMPEDE a apporté un bénéfice à la radiothérapie de prostate dans les cancers métastatiques de faible volume. Enfin, en 2019, les essais TITAN et ENZAMET ont respectivement démontré l’intérêt de l’apalutamide et de l’enzalutamide dans cette même indication. Jusqu’à présent, le bénéfice de traitements multiples, pouvant inclure des traitements systémiques et locaux en première ligne, restait inconnu chez les patients présentant un cancer de prostate métastatique. Il s’agit donc du sujet de l’essai PEACE-1.

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