Efficacité prolongée du catumaxomab

Chez une patiente souffrant d’une ascite carcinomateuse réfractaire

L’ascite carcinomateuse est associée au cancer de l’ovaire dans environ un tiers des cas (1, 2). Les manifestations cliniques de l’ascite sont particulièrement invalidantes pour les patientes et lorsque l’ascite devient réfractaire et récidivante, ces manifestations altèrent la qualité de vie. Il s’agit aussi d’une complication grave qui peut menacer le pronostic vital en cas d’occlusion intestinale ou de détresse respiratoire.
Les traitements proposés quand les patientes ne relèvent pas ou plus de la chimiothérapie systémique sont d’ordre palliatif et consistent en ponctions itératives de l’ascite.
En 2009, un anticorps monoclonal, spécifiquement dirigé contre la molécule d’adhésion cellulaire épithéliale EpCAM et l’antigène CD3, le catumaxomab, a obtenu une autorisation de mise sur le marché en administration intra-péritonéale pour “le traitement des ascites malignes chez les patients atteints d’un carcinome EpCAM-positif lorsque le traitement standard n’est pas disponible ou n’est plus utilisable” (3, 4).