L’étude randomisée NeoCOAST-2 a pour objectif d’évaluer la tolérance et l’efficacité de durvalumab seul ou associé à de nouveaux agents et à la chimiothérapie en traitement néoadjuvant dans le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) opérable et au stade précoce, suivi d’un traitement adjuvant par durvalumab avec ou sans ces nouveaux agents. Les données préliminaires de trois bras ont été présentées lors de la World Conference on Lung Cancer, à savoir :
- bras 1 : oleclumab en combinaison avec durvalumab et une chimiothérapie à base de doublets de sels de platine dans le cadre du traitement néoadjuvant et durvalumab plus oleclumab dans le cadre du traitement adjuvant ;
- bras 2 : monalizumab en combinaison avec durvalumab et une chimiothérapie à base de doublets de sels de platine dans le cadre du traitement néoadjuvant et durvalumab plus monalizumab dans le cadre du traitement adjuvant, et ;
- bras 4 : datopotamab déruxtécan en combinaison avec durvalumab et une chimiothérapie à base d’un sel de platine en traitement néoadjuvant, et durvalumab seul en phase adjuvante.
Dans cette analyse préliminaire portant sur les 60 premiers patients sur les 72 que comprendra le bras 2, l’association a obtenu un taux de réponse pathologique complète de 26,7 % (IC 95 % = 16,1-39,7) et un taux de réponse pathologique majeure de 53,3 % IC 95 % = 40,0-66,3]. Ces taux de réponse sont numériquement supérieurs au traitement approuvé avec durvalumab associé à la chimiothérapie à base de doublets de sels de platine. Le traitement dans le bras 2 a montré un profil de tolérance acceptable et n’a pas eu d’impact sur le taux de chirurgie.
MC d’après le communiqué d’Innate Pharma du 9 septembre 2024.