Les résultats à long terme de l’étude CHRYSALIS ont montré que amivantamab + lazertinib était associé à une activité antitumorale soutenue en tant que traitement de première intention chez les patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) EGFR muté. Après un suivi médian de près de 3 ans, la durée médiane de la réponse (DOR), les médianes de survie sans progression (SSP) et de survie globale (SG) n’étaient pas encore atteintes. Le taux de SSP estimé était de 85 % après 1 an, de 65 % à 2 ans et de 51 % à 3 ans. La plus longue durée de traitement en cours est de plus de trois ans (37,2 mois) et le DOR le plus long est de près de trois ans (35,7 mois).
Les données de la cohorte D de l’étude de phase I/Ib CHRYSALIS-2, visant à évaluer la sécurité et la pharmacocinétique de lazertinib en monothérapie ou en association avec l’amivantamab, confirment que la coloration immunohistochimique (IHC) pour MET peut identifier les patients plus susceptibles de bénéficier d’un traitement associant amivantamab et lazertinib. Parmi les patients présentant une surexpression de MET identifiée par immunohistochimie, le taux de réponse était de 61 % avec une SSP médiane de 12,2 mois. En revanche, les patients présentant une faible expression de MET ont eu un taux de réponse de 14 % avec une SSP médiane de 4,2 mois.
Par ailleurs, l’étude de phase I PALOMA est une étude multicentrique ouverte en cours évaluant l’administration SC expérimentale d’amivantamab comme traitement potentiel pour les patients atteints de CPNPC avancé (n = 83). Des réductions significatives de l’incidence et de la gravité des réactions liées à la perfusion ont été observées avec SC (16 versus 67 % signalés précédemment avec IV).
MC d’après le communiqué de Janssen du 4 juin 2023.