Dr Émilie Lecornet
Urologue, polyclinique d’Hénin-Beaumont et polyclinique de la Clarence, Divion
C’était un faux titre de session ! La néphrectomie n’est pas terminée. La fin de la néphrectomie s’adresse néanmoins à quelques patients, certains patients sélectionnés qui ont des petites tumeurs et qui peuvent bénéficier éventuellement de la cryothérapie ou même de la surveillance.
Dans certains cas, on peut également envisager une néphrectomie partielle, qui permet, par rapport à la néphrectomie totale, qu’on faisait avant, de bénéficier d’une meilleure qualité de vie, notamment sur la fonction rénale et depuis l’apport de la robotique, avec des résultats mini-invasifs et une meilleure morbidité pour nos patients.
Et, à partir du stade métastatique, il y a également des arrêts de néphrectomie puisqu’on a eu un essai qui a permis de montrer que faire un traitement par immunothérapie seul apportait la même survie que si l’on faisait une néphrectomie en première intention.