Une étude, menée en 2023 auprès de 150 patients présentant un cancer du sein RH+/HER2- au stade précoce à haut risque de rechute, présente ses principaux résultats. Ils révèlent qu’après la fin des traitements de première intention, une grande majorité des patients recevant une hormonothérapie adjuvante restent marqués par l’inquiétude du risque de rechute (85 % se disent inquiets, 32 % fortement) et vivent parfois difficilement la poursuite d’un traitement adjuvant. 56 % des patients n’ont pas abordé le sujet de la rechute avec leur entourage. La maladie a une incidence multidimensionnelle sur leur vie : en particulier sur la qualité de vie (85 %), l’image qu’ils ont d’eux-mêmes (81 %) et leur vie professionnelle (79 %). Les plus affectés sont les plus jeunes (moins de 50 ans) et ceux dont le stade de la maladie est plus avancé. Si les répondants considèrent que développer l’accès à de nouvelles thérapies est primordial (82 %), ils expriment également l’importance d’être informés de leur risque de rechute (75 %), et d’être accompagnés par leur équipe soignante (74 %).
MC d’après le communiqué de Lilly du 16 avril 2024.