Les résultats de l’étude PEACE-1 montrent qu’ajouter une hormonothérapie de nouvelle génération à la prise en charge classique des patients atteints d’un cancer de la prostate métastatique et hormono-dépendant permet de gagner 2 ans et demi sans rechute de la maladie et de réduire de 25 % le risque de décès. Promue par Unicancer, coordonnée par le Pr Karim Fizazi, de Gustave Roussy et conduite en France par le GETUG, cette grande étude européenne vient d’être publiée dans The Lancet. Réalisée entre 2013 et 2018, PEACE-1 est une étude ouverte multicentrique et randomisée de phase III menée en lien avec 77 sites de sept pays (France, Belgique, Irlande, Suisse, Italie, Roumanie, Espagne) et à laquelle 1 173 patients atteints d’un cancer de la prostate métastatique dès le diagnostic ont participé. Elle visait à évaluer l’efficacité et l’innocuité de trois médicaments associés entre eux au sein d’un protocole thérapeutique : l’abiratérone, en plus du traitement standard comportant une hormonothérapie conventionnelle, seule ou combinée à une chimiothérapie par docétaxel, avec ou sans radiothérapie. L’étude a comparé les bénéfices cliniques à partir d’un suivi moyen de 42 mois en se basant sur deux critères principaux : la survie sans progression de la maladie et la survie globale.
MC d’après le communiqué de Gustave Roussy et Unicancer du 18 mai 2022.