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L’association chimiothérapie-anti-PD-L1 s’est rapidement imposée comme le traitement “standard” des cancers bronchiques à petites cellules de stade IV, en bon état général et en première ligne du fait des résultats publiés récemment, mais il nous reste à connaître les résultats à plus long terme de cette association et les données non encore disponibles dans les stades plus précoces.

 

Résumé

Depuis 30 ans, le cancer bronchique à petites cellules (CBPC) n’a pas connu d’avancée thérapeutique significative. Ces dernières années, des changements sont apparus dans la prise en charge, avec notamment l’association immunothérapie-chimiothérapie dans les cancers de stade IV et une nouvelle molécule de chimiothérapie, potentiellement candidate pour rentrer dans notre arsenal thérapeutique. Cette revue fait le point sur ces avancées récentes et propose également un état de l’art actuel pour l’ensemble des stades de CBPC.

 

Abstract

Small Cells Lung Cancers: finally some changes?

Since 30 years, there were no major advances for treatment of Small Cell Lung Cancer (SCLC). These last years, some changes appear in the SCLC battlefield: chemo-immunotherapy for stage IV disease, and a new drug, potentially candidate for second line treatment. This review focuses on these advances but also provides a “state-of-the-art” for all stages of SCLC.

 

Introduction

Les cancers bronchiques à petites cellules (CBPC) représentent environ 15 % des cancers bronchiques primitifs, soit environ 6 000 nouveaux cas par an en France. Leur fréquence semble en diminution par rapport aux séries plus anciennes. Les prélèvements sont souvent difficiles à obtenir par endoscopie car l’atteinte est sous-muqueuse et les biopsies ont fréquemment un aspect “écrasé”. Le TTF1 est positif dans plus de 90  % des cas et des marqueurs neuroendocrines sont présents (chromogranine, synaptophysine, CD56).
Avec les carcinoïdes typiques et atypiques, et les carcinomes neuroendocrine à grandes cellules, les CBPC font partie des tumeurs neuroendocrines dont ils sont la forme la plus agressive (1). Les CBPC surviennent dans plus de 90  % des cas chez des fumeurs, et sont assez rares chez les non fumeurs. Même chez ceux-ci, aucune altération oncogénique “ciblable” n’a été décrite actuellement. Néanmoins des altérations de TP53, de RB1 et de Myc ont été rapportées pouvant laisser entrevoir des associations thérapeutiques.
Depuis 30 ans, aucune innovation thérapeutique n’avait fait évoluer la prise en charge de cette maladie. Pourtant, ces toutes dernières années, deux évolutions sont venues faire vaciller l’immuable traitement de référence. Cette revue se propose de faire le point sur le CBPC et particulièrement sur ces deux évolutions.

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