La thrombopénie est une complication fréquente en oncologie médicale. Outre le risque de saignement qu’elle induit, elle peut entraîner des retards dans la programmation des cycles de chimiothérapie ou une réduction de la dose des molécules utilisées, et avec, des conséquences possibles sur les résultats et la survie. Les seuils de 10, 20, 50 et 100 G/l sont habituellement utilisés en pratique. Par ailleurs, si la cause la plus souvent rencontrée est la toxicité de la chimiothérapie, il ne faut pas méconnaître les autres étiologies de thrombopénie, avec notamment la coagulation intravasculaire disséminée (CIVD), le syndrome hémolytique et urémique (SHU) et le purpura thrombopénique idiopathique (PTI). Nous aborderons dans ce court article la thrombopénie en pratique clinique oncologique. Le récent (2022) référentiel de l’AFSOS permet d’aller plus loin dans le domaine (1).
Définition, grades et symptômes
Définition et grades
La thrombopénie est définie par la diminution du nombre de plaquettes en dessous du seuil de 150 G/l. Elle est une perturbation biologique fréquente en hémato-oncologie. Les grades de thrombopénie fournis par le NCICTCAE v5.0 sont exposés dans le tableau 1 (2).
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