ASCO 2023 – Onco-urologie

L’essentiel en un clin d’œil 

Pas de scoop majeur en onco-urologie cette année, mais des promesses et des confirmations.

• L’étude académique PEACE-1 précise la place d’une irradiation prostatique en association à un traitement systémique intensifié avec une double hormonothérapie ± une chimiothérapie chez les patients atteints d’un cancer de la prostate métastatique de novo, hormono-sensible à faible volume. 

• Les données actualisées de l’étude TALAPRO2 évaluent l’efficacité et la tolérance d’un inhibiteur de PARP (talazoparib) associé à l’enzalutamide en fonction de l’altération des gènes impliqués dans la réparation par recombinaison homologue (HRR) première ligne mCRPC.

• La médecine personnalisée se confirme chez les patients atteints d’un carcinome urothélial métastatique et porteurs d’une altération de FGFR2/3 avec l’erdafitinib dans l’étude THOR.

• La combinaison pembrolizumab et lenvatinib s’impose potentiellement comme le standard thérapeutique de première ligne des patients atteints d’un carcinome rénal non à cellules claires métastatique, une entité tumorale peu fréquente avec des ressources thérapeutiques limitées.

• Les résultats de l’étude CONTACT-03 sont négatifs prouvant que la poursuite d’une immunothérapie par anti-PD-L1 n’a pas sa place au-delà d’une première ligne métastatique chez les patients atteints d’un carcinome rénal métastatique en progression après un traitement par inhibiteur de checkpoint.