L’alopécie induite par les traitements anticancéreux (AIA) est l’un des effets secondaires, avec les nausées-vomissements, les plus redoutés par les patients qui vont recevoir un traitement anticancéreux. Cet effet secondaire a une incidence profonde sur la qualité de vie et sur l’état psychologique des patients. Il a aussi un effet social majeur altérant souvent la perception de soi et la relation avec les autres. L’alopécie est le plus fréquemment rencontrée avec les agents cytotoxiques tels que la chimiothérapie. Cependant, il est rencontré avec les thérapies ciblées, l’hormonothérapie et l’immunothérapie (radiothérapie non abordée ici).
Cet article tente d’offrir une vue d’ensemble des connaissances actuelles sur le sujet, explore la physiopathologie, le diagnostic, les stratégies préventives et les traitements curatifs, en mettant l’accent sur les avancées récentes et les perspectives.
Mécanismes physiopathologiques, diagnostic et facteurs de risque
Mécanismes physiopathologiques
Il existe trois mécanismes responsables d’AIA :
• la destruction folliculaire avec la chimiothérapie,
• la miniaturisation folliculaire avec les thérapies ciblées et l’hormonothérapie,
• et le blocage du cycle pilaire avec l’immunothérapie.
Diagnostic et signes cliniques
L’AIA est une perte partielle ou totale des cheveux et/ou des poils survenant en réponse à l’utilisation de certains agents cytotoxiques.
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