Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme. En France, on recense environ 50 000 nouveaux cas par an. Si les facteurs de risque sont multiples et incluent essentiellement des facteurs génétiques et l’âge, une attention croissante est accordée à l’influence de l’activité physique sur le développement et la progression de cette maladie. Les données de la littérature vont dans le sens des bénéfices de l’activité physique en termes de prévention des facteurs de risque de cancer de la prostate, ainsi que son effet potentiel à tous les stades de la maladie. Chez les patients porteurs d’un cancer localisé de faible risque en surveillance active, d’une forme localisée traitée, ou d’une maladie au stade métastatique, l’effet de l’activité physique est majeur, et doit être proposé par le médecin en charge de cette maladie.
Prévention des facteurs de risque de cancer de la prostate par l’activité physique
Le mécanisme précis par lequel l’activité physique contribue à la prévention du cancer de la prostate n’est pas complètement élucidé, mais plusieurs mécanismes potentiels ont été identifiés.
• L’activité physique régulière joue un rôle crucial dans la gestion du poids corporel. L’obésité est liée à des niveaux plus élevés d’insuline et d’œstrogènes, hormones qui pourraient favoriser la croissance de cellules tumorales.
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