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ASCO GU 2017 Orlando, États-Unis • 16-18 février 2017 : Notre compte rendu

Quoi de neuf dans les tumeurs urothéliales, les tumeurs germinales et les cancers du rein ?

Résumé
Beaucoup d’aspects de la prise en charge des tumeurs urogénitales ont été abordés à ce congrès. Une meilleure compréhension des aspects moléculaires des tumeurs urothéliales est la base du développement de la médecine de précision pour les patients ayant des tumeurs urothéliales. Le rôle de l’immunothérapie dans les tumeurs urogénitales est toujours en train d’être évalué et raffiné. Les données présentées sont à suivre.

Abstract
What’s new in urothelial tumors, germ cell tumors and kidney cancers? Several aspects of the management of urogenital cancer were addressed at this meeting. Better insight into molecular aspects of urothelial carcinoma is helping the development of precision medicine for patients with urothelial carcinomas. The role of immunotherapy in the management of urogenital carcinomas is still being explored and refined. Data presented at this meeting are interesting basis for further studies.

Tumeurs urothéliales

Profils moléculaires

Il a été beaucoup question de profil moléculaire dans les tumeurs urothéliales. Seiler et al. ont présenté les résultats d’une étude de “transcriptome- wide microarray analysis” dont le but était d’obtenir une sorte de classification consensuelle et d’évaluer son application en situation néoadjuvante (1). Ils ont analysé des tumeurs de 200 patients traités par chimiothérapie néoadjuvante (NAC) à base de cisplatine, 69 tumeurs dans le set de validation et 467 tumeurs du domaine public, sans chimiothérapie néoadjuvante. Ils ont ainsi défini quatre sousgroupes : “basal”, “claudin-low”, “luminal infiltré” et “luminal”.
Dans les sous-groupes “claudinlow” et “infiltré”, il y avait plus de risque d’atteinte extravésicale (environ 50 %) contre 25-33 % pour les tumeurs “basales” et “luminales”. Il n’y a pas de différence entre les sous-groupes sur le taux de réponse majeure à la chimiothérapie néoadjuvante (33-45 %).
Sans NAC, on note une meilleure survie chez les patients avec des tumeurs de type “luminal”.
Avec NAC, on note une amélioration plus importante de la survie chez les patients avec tumeurs de type “basal”, mais cette amélioration est indépendante du taux de réponse majeure à la NAC.
Cette étude est limitée par son caractère rétrospectif. On est en attente d’études prospectives de validation de ces classifications moléculaires.
Il y avait beaucoup d’autres posters sur l’utilisation de classification moléculaire comme marqueur prédictif de réponse aux différents traitements, d’atteinte ganglionnaire… ou d’analyse moléculaire de tumeurs non-infiltrantes de vessie. C’est un pas vers la médecine personnalisée, mais il y a encore du chemin avant leur utilisation en routine.

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