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Activité physique et cancer : retour sur la 3e journée CAMI/ICACT

Nous avons de plus en plus de patients en rémission complète qui recherchent une meilleure qualité de vie après le cancer. L’activité physique et sportive (APS) est le seul traitement validé de la fatigue et a un impact positif sur la qualité de vie et les risques de décès, et ce sans complications, à condition qu’elle soit pratiquée sous le contrôle d’éducateurs formés à la pratique sportive en oncologie. En revanche, il existe d’une part, un effet seuil – en deçà d’un niveau d’activité physique minimale, il n’existe aucun bénéfice – et d’autre part, une relation dose-efficacité, sur un aspect proche d’un médicament. Outre des contre-indications, absolues ou relatives, il existe des blocages, des freins qui doivent être pris en compte pour une adhésion la plus large possible de la population. Il faut dépasser ces freins pour que la pratique de l’APS soit la plus longue possible, sur plusieurs années, pour obtenir un impact sur la pathologie cancéreuse mais aussi sur la survenue de comorbidités. La durée longue de cette adhésion à l’APS passe par la découverte d’un bonheur et d’un plaisir de pratiquer pour le patient tout au long de son parcours de soins puis de vie.

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